La mort de 35 éléphants au Zimbabwe en 2020 peut être due à la bactérie Bisgaard taxon 45

PRETORIA, 25 octobre. /TASS/. Un type de bactérie jamais découvert auparavant chez les éléphants sauvages a été détecté dans les corps de ces animaux, décédés dans des circonstances mystérieuses au Zimbabwe il y a trois ans. C’est ce qu’a rapporté la revue Nature Communications.

Il s’agit de la bactérie Bisgaard taxon 45, a précisé le professeur Falko Steinbach. Selon lui, auparavant, ces bactéries étaient trouvées dans des échantillons prélevés après des morsures de lions et de tigres.

En Afrique, c’est très rare que les lions attaquent les éléphants. Dans de tels cas, leurs victimes sont de jeunes éléphants éloignés du troupeau. Or, pendant les périodes de sécheresse prolongée, lorsque les lions subissent une grave pénurie de nourriture, qu’ils osent attaquer un éléphant adulte.

Bisgaard taxon 45 a été aperçue dans les corps de six éléphants morts dans le nord-ouest du Zimbabwe entre août et septembre 2020. Ils faisaient partie d’un groupe de 35 éléphants dont la cause du décès n’a pu être déterminée lors d’analyses en laboratoire.

La revue note que cette bactérie pourrait également être liée à la mort de 356 éléphants au Botswana voisin la même année. Alors, les scientifiques n’ont pas non plus pu établir la cause de leur extinction massive.