PRETORIA, 1er novembre. /TASS/. La Haute Cour de la province sud-africaine du Cap Nord a décidé d’obliger le gouvernement à examiner au cours des sept prochains jours une demande de vente de cornes de rhinocéros sur le marché mondial au motif que la législation nationale en vigueur et la convention internationale n’interdisent pas totalement leur commerce. C’est ce qu’a rapporté le site d’information local News 24.
Dans sa décision, le juge Pule Tlaletsi a indiqué que les lois en vigueur autorisaient la vente d’espèces animales menacées d’extinction à condition qu’elles aient été élevées en captivité à des fins de conservation ou à d’autres fins non commerciales. Il a déclaré que cela s’appliquait également aux cornes de rhinocéros.
La plainte a été déposée par le propriétaire de la réserve privée Rockwood Conservation, Wicus Diedericks après que le gouvernement sud-africain lui eut refusé de donner une licence pour vendre les cornes de rhinocéros élevés sur son territoire. Le média note que la décision actuelle de la Cour ouvre la possibilité de vendre légalement des cornes de rhinocéros sur le marché mondial pour la première fois depuis 48 ans.
La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) est entrée en vigueur en 1975. Deux ans plus tard, elle a servi de base à l’instauration d’une interdiction totale du commerce des cornes de rhinocéros à l’échelle mondiale. La Convention a été ratifiée par 184 pays. Maintenant la Cour sud-africaine a statué que les fermes relevaient de l’article VII de la CITES, qui autorise le commerce d’animaux en voie de disparition et de leurs parties à des fins non commerciales, y compris pour soutenir le fonctionnement des réserves naturelles.
